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Cahier de breffage ministériel de Condition féminine Canada
Écart salarial entre les femmes et les hommes

Contexte

Malgré les gains des Canadiennes sur le marché du travail ces dernières décennies, il subsiste un écart salarial entre les femmes et les hommes. Le Canada arrive 28e au classement des États membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE); de fait, avec un écart de 19 % entre les femmes et les hommes qui travaillent à plein temps toute l’année, le Canada est bien en dessous de la moyenne de l’OCDE, qui s’établit à 15,6 %. Bien qu’il ne soit pas toujours établi de la même façon, l’écart salarial désigne généralement le ratio du salaire total des femmes par rapport à celui des hommes et sert à mesurer la disparité entre les revenus des hommes et ceux des femmes. En 2011, les revenus moyens des femmes (tous types d’emplois confondus) exprimés en pourcentage des revenus des hommes étaient de 67 %, dénotant un écart salarial supérieur à 30 %.

Jusqu’au début des années 1990, l’écart salarial entre les sexes au Canada a naturellement rétréci à mesure qu’augmentait le nombre de femmes intégrant le marché du travail. Cependant, les progrès ont ralenti lorsque la participation des femmes au marché du travail a commencé à se stabiliser. Plusieurs enjeux au-delà de la participation au marché du travail influent sur l’écart salarial, notamment :

Ces dernières années, on a assisté à un mouvement international pour éliminer l’écart salarial entre les sexes. En 2014, le G20 s’est engagé à réduire de 25 % d’ici 2025 l’écart entre la participation des hommes et des femmes au marché du travail à l’échelle internationale. Les États ont également cherché à adopter des mesures pour égaliser la participation à la vie active, notamment des garderies subventionnées, qui facilitent la participation des femmes, et des « quotas paternels », qui encouragent les hommes à prendre une portion des congés parentaux financés par le gouvernement (p. ex., aux Pays-Bas et en Suède).

Situation actuelle

L’élimination de l’écart salarial est un enjeu complexe, mais plusieurs initiatives fédérales d’importance stratégique concourent à cet objectif. Ces initiatives incluent les transferts directs aux Canadiennes et Canadiens qui ont des enfants et les crédits d’impôt pour la prestation de soins aux personnes âgées ou malades par l’entremise du crédit d’impôts aux aidantes et aidants naturels. Plusieurs prestations offertes dans le cadre du régime d’assurance-emploi, par exemple les prestations de maternité, les prestations parentales et les prestations de compassion, ont aussi une incidence importante sur la vie des travailleuses et de leur famille. Le Code canadien du travail et les mesures législatives connexes sur l’équité salariale garantissent un salaire égal aux travailleuses et travailleurs des secteurs sous réglementation fédérale. À cela s’ajoutent des mesures de soutien à la participation au marché du travail visant les domaines frappés par des pénuries de main-d’œuvre, comme les subventions aux apprenties et apprentis. Il est possible de revoir et améliorer tous ces programmes de façon à ce qu’ils répondent mieux aux besoins de la population canadienne.

Des provinces ont aussi lancé des initiatives. Ainsi, l’Ontario a nommé un comité directeur et l’a chargé de proposer une stratégie pour éliminer l’écart salarial entre les sexes. Le comité directeur a entrepris récemment des consultations à la grandeur de la province. L’Alberta, qui a l’écart le plus important au pays, a récemment créé un ministère de la Condition féminine, qui aura sans doute entre autres priorités de combler l’écart salarial entre les sexes.

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