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Lauréates de 2009

Jeannette Corbiere Lavell

Jeannette Corbiere Lavell, une militante bien connue de la cause des femmes autochtones, fait figure de modèle de ôle. Membre de la nation Anishinabek, elle parle couramment l'ojibwé en plus d'enseigner la langue et la culture ojibwée. En 1970, Mme Corbiere Lavell a épousé un non-Autochtone, perdant ainsi son statut d'Indienne. À l'issue d'une contestation judiciaire historique visant à retrouver son statut, elle a perdu par une seule voix son ultime recours devant la Cour suprême du Canada. Jeannette Corbiere Lavell a joué un ôle déterminant dans la fondation de l'Ontario Native Women's Association, de l'Association des femmes autochtones du Canada et d'Indigenous Women of the Americas. Grâce à l'adoption du projet de loi C-31 en 1985, ses trois enfants et elle ont retrouvé leur statut au sein de la réserve indienne non cédée de Wikwemikong. En 2002, Mme Corbiere Lavell a reçu l'Anishinabek Nation Lifetime Achievement Award et en 2008, elle est devenue la première commissaire à la citoyenneté de la Nation Anishinabek. Elle siège aux conseils d'administration du Debajehmujig Theatre Group et du Ronathahonni Cultural Centre de même qu'au bureau de l'Organisation nationale de la santé autochtone. Jeannette Corbiere Lavell vit à Wikwemikong, en Ontario.

Daphne E. Dumont

Daphne Dumont a obtenu son diplôme en droit de l'Université Oxford en 1976, après avoir été la première femme de l'histoire admise en droit dans l'un des établissements d'enseignement d'Oxford réservés aux hommes. Elle a été la troisième femme et la toute première personne venant de l'Île-du-Prince-édouard à présider l'Association du Barreau canadien (ABC). Mme Dumont est l'une des fondatrices du Fonds d'action et d'éducation juridiques pour les femmes (FAEJ). Elle a consacré d'innombrables heures de bénévolat à des groupes communautaires, dont la Community Legal Information Association et la Fédération canadienne des femmes diplômées des universités, donnant des conseils en droit de la famille, en aide juridique et sur l'accès à la justice. De 1991 à 1993, elle a siégé au Groupe de travail sur l'égalité des sexes dans la profession juridique, un groupe de travail pancanadien présidé par Bertha Wilson, juge de la Cour suprême. En 2006, Mme Dumont a remporté le prix « Les assises » pour la promotion de l'égalité dans la profession juridique. Elle a récemment terminé, dans le cadre d'un projet de développement de l'ACDI, un mandat de cinq ans dans le but d'établir un système d'aide juridique en matière civile en Chine rurale. Daphne Dumont vit à Charlottetown.

Bev LeFrancois

En 1970, Bev LeFrancois, une enseignante, mère de quatre enfants et activiste, se joignait au mouvement pour la paix et au mouvement des femmes. Au fil des ans, elle a participé à la mise sur pied de centres communautaires, de centres pour femmes et de centres d'aide aux victimes d'agression sexuelle, ainsi que de refuges pour femmes battues. Mme LeFrancois a milité pour les droits des femmes dans des dossiers tels que la clause des droits à l'égalité de la Charte canadienne des droits et libertés, les lois sur la protection des victimes de viol et les lois sur les biens matrimoniaux, pour n'en nommer que quelques-uns. Elle a contribué à la fondation de nombreux organismes de femmes, dont le Port Coquitlam and Area Women's Centre (1975), le Women of Halton Action Movement (1980), Canadians In Support of Afghan Women (1998) et Advancement of Women Halton (2008). Tous les organismes qu'elle a contribué à fonder sont encore actifs. De 1989 à 2003, elle a été directrice générale du Halton Rape Crisis Centre et des Sexual Assault and Violence Intervention Services of Halton. Bev LeFrancois et son époux Jim vivent à Oakville, en Ontario.

Karen Messing

Universitaire, chercheuse, auteure et scientifique, Karen Messing a travaillé pendant plus de 30 ans auprès des syndicats et des groupes de femmes afin de promouvoir l'égalité des femmes sur le marché du travail, élaborant pour ce faire des politiques publiques et des pratiques visant à appuyer les travailleuses. C'est avec créativité et une grande rigueur scientifique qu'elle s'efforce d'améliorer la santé et le bien-être des femmes et de trouver de nouvelles approches en matière d'ergonomie et de santé au travail. Mme Messing a cofondé le partenariat université-syndicat L'invisible qui fait mal pour veiller à ce qu'on tienne compte des besoins des travailleuses dans l'analyse des risques pour la santé et la sécurité au travail. Elle est la présidente en exercice du comité technique sur le genre et le travail de l'Association internationale d'ergonomie. Mme Messing a également signé le feuillet de renseignements et le guide sur le genre et la santé au travail de l'Organisation mondiale de la santé. Grâce à son dévouement, elle a multiplié les possibilités qui s'offrent aux femmes. En effet, elle a contribué à la prise en compte des besoins des femmes en milieu de travail, afin que celles-ci puissent avoir accès à tous les emplois sans mettre leur santé en danger. Karen Messing vit à Montréal.

Mary Scott

Mary Scott travaille depuis longtemps à la promotion de l'égalité des femmes, plus particulièrement des femmes autochtones. à l'avènement d'Internet, elle a rapidement maîtrisé cette nouvelle technologie et a partagé son savoir-faire avec autrui en enseignant, en relayant de l'information à des réseaux et en créant des pages Web pour de nombreux groupes de femmes. Membre active du United Nations Platform for Action Committee (UNPAC) et cofondatrice de la section manitobaine du Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM), Mme Scott a assisté à la Quatrième Conférence mondiale sur les femmes, tenue à Beijing en 1995. Elle a informé les Canadiennes du déroulement de la Conférence au moyen d'un service crucial d'échange d'information et de réseautage. Par la suite, elle a créé un bulletin d'information électronique permanent portant sur l'actualité féminine mondiale et nationale. Mme Scott a également joué un ôle de premier plan dans le succès de l'Oral History Project et du Babs Friesen Councils of Women Archival Project. Mary Scott vit à Winnipeg.

PRIX JEUNESSE - Pauline Fogarty

Championne de la mobilisation jeunesse et de l'autonomisation des jeunes femmes, Pauline Fogarty a commencé à faire du militantisme social à un jeune âge. Elle travaille au Regional Multicultural Youth Centre de Thunder Bay depuis 1998. Mme Fogarty a représenté l'organisme à des conférences au Canada, en plus d'y créer un collectif de filles ainsi que le programme Health Engaging Youth, à l'intention des jeunes au sein du système de santé mentale. De plus, Pauline Fogarty a été agente en collecte de fonds, adjointe au marketing et présidente du conseil jeunesse de l'organisme pendant deux ans. Mme Fogarty est également engagée dans les domaines de l'écologisme, de la participation des jeunes, de la défense des Premières nations, de la lutte contre le racisme, de la sécurité, de la lutte contre le tabagisme, des enjeux liés à l'égalité des sexes et de la technologie. Elle travaille à titre d'étudiante salariée en loisirs pour le St. Joseph's Health Centre et fait du bénévolat pour le programme Minding Our Bodies de l'Association canadienne pour la santé mentale. Ce projet de deux ans (2008-2010) vise à renforcer les capacités du système ontarien communautaire de santé mentale, à promouvoir la vie active et à créer de nouvelles possibilités d'activité physique pour les personnes atteintes d'une grave maladie mentale. Pauline Fogarty vit à Thunder Bay.

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