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Lauréates de 2000

Sonia Bitar
Edmonton (Alberta)

À titre de directrice exécutive de Changing Together ... A Centre for Immigrant Women, Sonia Bitar utilise son poste de leadership pour aider les immigrantes à s'adapter à la société canadienne. Depuis neuf ans, elle consacre ses énergies à aider les immigrantes par l'entremise de programmes de mentorat. Mme Bitar a aussi dirigé la lutte pour la justice à plusieurs reprises, contestant des politiques et des lois en matière d'immigration qui étaient discriminatoires à l'endroit des femmes. Un des cas qui a fait beaucoup de bruit, auquel Sonia a été associée, est celui de la bonne d'enfants philippine, Leticia Cables. Récemment, Mme Bitar a été responsable de l'organisation d'une conférence ayant pour thème les femmes immigrantes et le millénaire, où les déléguées et délégués pouvaient examiner et relever des enjeux importants et des stratégies de changement. Grâce aux efforts et au travail incessants de Sonia, les immigrantes disposent d'un endroit où elles peuvent recevoir l'appui et l'expérience de travail dont elles ont besoin pour devenir de nouvelles citoyennes canadiennes actives.

Yvonne Bourgeois
Kent (Nouveau-Brunswick)

Personne déterminée, qui prêche par l'exemple, Yvonne Bourgeois a joué un rôle de premier plan dans la fondation de divers groupes visant à aider les Acadiennes et les agricultrices francophones sur les plans local, provincial et international. Après avoir fondé le Club  4-H  de Grand-Digue, l'Institut féminin de Grand-Digue et l'Association des femmes de Kent, Mme Bourgeois a aidé à fonder la section francophone de l'Institut féminin du Nouveau-Brunswick. En utilisant les connaissances acquises aux niveaux local et provincial, Mme Bourgeois a participé à l'organisation du Sommet mondial des femmes acadiennes en 1986 et a fait partie de la délégation de plusieurs conférences nationales des femmes en agriculture. Elle est aussi membre du comité de planification du Centre de ressources et de crises familiales de Beauséjour. Yvonne Bourgeois a toujours été et demeure une ardente défenseure des Acadiennes des régions rurales du Nouveau-Brunswick.

Bindu Dhaliwal (Prix jeunesse)
Mississauga (Ontario)

Même si elle vient à peine de terminer un premier programme universitaire et d'en entreprendre un second, certains des travaux de Bindu Dhaliwal sont utilisés dans les manuels des programmes d'études des femmes au niveau universitaire partout au pays. Le visage et la voix de Mme Dhaliwal sont connus à la télévision, à la radio et dans les journaux en tant que porte-parole des questions touchant les jeunes femmes. Désireuse de faire profiter d'autres jeunes de son expérience en tant que déléguée jeunesse à la quatrième Conférence mondiale sur les femmes de Beijing, Bindu a participé à la préparation et à la formation de deux jeunes femmes pour la délégation jeunesse à Beijing +5 cette année. En tant que membre fondatrice du Kesri Ribbon Project et de South Asian Women Reaching Women, Mme Dhaliwal aide les jeunes et les femmes originaires de l'Asie du Sud à demeurer en contact les uns avec les autres et avec des programmes pour jeunes et femmes dans le sud-ouest de l'Ontario. Elle est une porte-parole dévouée et un brillant exemple de ce que les jeunes femmes peuvent faire pour contribuer à améliorer la société canadienne, quel que soit leur âge.

Cherry Kingsley
Richmond (Colombie-Britannique)

Pendant la majeure partie de sa jeune existence, Cherry Kingsley a été victime de violence et d'exploitation. à l'âge de 22 ans, Mme Kingsley a surmonté 8 années de toxicomanie, d'exploitation sexuelle et d'abus en tant que prostituée enfant en reprenant contact avec ses racines chez les Premières nations. Cherry est rapidement passée à l'action peu après, en faisant connaître son histoire et en encourageant d'autres jeunes femmes et hommes à raconter leur histoire au monde. Avec ces histoires, Mme Kingsley organise des conférences comme Sortir de l'ombre, afin de faire mieux connaître la vie marquée par la peur des enfants qui se prostituent. Elle dirige présentement le projet Sortir de l'ombre, vivre au grand jour en partenariat avec l'Aide à l'enfance - Canada, afin d'habiliter les jeunes femmes et les jeunes Autochtones pour qu'ils brisent le cycle du commerce du sexe avec lequel certaines et certains d'entre eux sont aux prises. Cherry voyage partout dans le monde pour recueillir les histoires d'autres enfants et parler en leur nom lors de conférences internationales. Le gouvernement ontarien a récemment embauché Mme Kingsley à titre de consultante sur les questions stratégiques touchant les jeunes et l'exploitation sexuelle dans la province. Elle continue de recueillir les histoires de jeunes femmes et de faire connaître un sujet qui est tellement souvent entouré de silence.

Elizabeth Mackenzie
Rae (Territoires du Nord-Ouest)

En tant que modèle pour les femmes dogrib et son peuple, Elizabeth Mackenzie, une aînée de la nation déné, s'efforce de trouver un juste équilibre entre les compétences acquises à l'école et celles qui sont enseignées par le milieu de vie. En utilisant ces éléments pour être « forte comme deux », de nombreuses jeunes femmes dogrib citent l'exemple de Mme Mackenzie pour expliquer pourquoi elles poursuivent activement leurs études, leur apprentissage de la culture autochtone et des carrières. Les intérêts de leur mère ont même incité trois des filles d'Elizabeth à enseigner, interpréter et créer du matériel didactique dogrib. Son ardent désir de promouvoir l'apprentissage chez elle et chez les autres a permis à Mme Mackenzie de servir pendant vingt ans la Rae-Edzo School Society, la première école dirigée par des Autochtones au Canada. En 1991, ses efforts visant à combiner les enseignements des deux cultures ont été reconnus à Rae, où l'école élémentaire a été nommée en son honneur.

Sabine Sonnemann
Newmarket (Ontario)

Après avoir été élue présidente fondatrice de la section locale 70348 de l'Alliance de la fonction publique du Canada, Mme Sonnemann a enclenché le processus qui a mené au plus important recours collectif pour l'équité salariale. Tout en travaillant en tant que bibliothécaire professionnelle à la Bibliothèque nationale et aux Archives nationales du Canada, Sabine a constaté des écarts en comparant les salaires des spécialistes de la recherche historique, un groupe comparable au sien, mais à prédominance masculine. Après avoir formé des groupes d'étude chargés d'examiner la question, la première cause d'équité salariale a été gagnée en 1980 contre le gouvernement fédéral, en grande partie grâce au travail acharné et à la ténacité de Mme Sonnemann. Le plus important règlement en matière d'équité salariale dans le monde a été conclu près de vingt ans plus tard. Grâce aux initiatives de Sabine Sonnemann, des femmes partout au pays reconnaissent maintenant l'importance d'un salaire égal pour un travail de valeur égale.

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